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Miroir d'intérieur
Miroir d'intérieur
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29 mai 2007

La mission (Fin)

 Après un conciliabule, nous décidons de continuer à espionner une semaine et d’aller ensuite récupérer les informations voulues, sans tuer la cible avant de les avoir obtenu.
Nous le surveillons 24 heures sur 24, en nous alternant, un peu une sorte de tour de garde moyenâgeux.
Les trois premiers jours n’ont rien de particulier, la cible reste chez elle, s’occupant de son jardin, de ses occupations habituel. Seulement il y a un changement le quatrième jour, un homme vient lui rendre visite en grosse 4x4, ils palabrent longtemps, un peu trop à mon goût, ces deux la mijote quelque chose. J’en mettrai ma main à couper. Il reste ensemble tout l’après midi, et ce n’est que vers 18h30 que le 4x4 quitte la résidence.
Le soir tombe et je regarde ma montre, encore deux heure avant d’aller pouvoir me coucher, il fait chaud et je commence à m’ennuyer ferme et à être violent, je ne supporte plus cette attente interminable.
Tient, Dieu existe peu être, une file de quatre voitures, fards éteints montent vers la maison, je vais réveiller ma collègue :
« Réveils-toi, notre client à de la visite »
« Hein, quoi ? Qui sa ? »
« Sais pas, mais on y va, faudrait pas qu’il se fasse refroidir »
« Ok, on y va »
On s’équipe, fusils d’assauts, pistolets, gilets par balles, de quoi ce farcir un bon commando, a pied, avec des lunettes infrarouges nous courrons vers la maison, on y sera pas avant eux, mais pas longtemps après.
On arrive sur les lieux, les quatre voitures noires sont vides et je discerne facilement leurs traces de pas dans le gravier fin du chemin.
L’adrénaline monte en moi lorsque je rentre discrètement dans la maison, je sens la présence de la femme derrière moi, mes arrières sont couverts, cela est rassurant.
J’entends des bruits de voix, d’un signe je recommande à la femme de ne plus parler ni rien, je m’avance doucement vers la lumière qui vient de la cuisine. Une voie s’élève distinctement :
« Entrez, nous vous attendions »
Je comprends brusquement, mais bien trop tard, je me retourne vers la femme, l’envoyé du patron, elle a une seringue à la main, je n’ai rien senti mais déjà j’ai du mal à me tenir debout.
« Traîtresse » furent mes seules paroles avant de sombrer dans un sommeil artificiel.
Le noir, complet et froid, une lumière et une douce chaleur me tire de ma torpeur.
« Ha, il revient à lui »
La langue pâteuse et la tête m’élançant violemment, je regarde autour de moi, laissant mes yeux s’habituer petit à petit à la lumière vive de la pièce.
Une violente claque me tire de ma torpeur, parfaitement réveillé, je vois cette traîtresse, la cible et deux hommes autour de moi, je suis solidement fixé à un cadre métallique et mes mouvements sont très restreints.
« Tient toi tranquille et écoute moi »
Encore cette traîtresse, que veut elle ? De toute façon je n’ai pas le choix.
« Cet homme que tu voulais abattre est le fils du patron, celui-ci t’a envoyé la afin de t’éliminer, mais également pour que son fils se fasse un peu la main, tu es trop impulsif, cela va te perdre »

Trois jours plus tard, mon corps n’est plus qu’un tas de chaires sanguinolentes, la douleur est tellement intense que la torture ne me fait plus rien, ma seules raison de vivre c’est envolé, je travaillais pour le patron, et trahi je ne suis plus rien. Mon corps va mourir de toute façon, je n’ai presque plus de temps, mais avant de mourir j’aimerai tuer cette femme. Elle arrive.
« Encore en vie ? Tu es plutôt coriace, nous partons, et comme je n’aime pas laisser des déchets derrière moi… »
La détonation résonna dans la pièce.

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